Trousse d’outils 2017
Dans le cadre de notre campagne de sensibilisation sur la violence faite aux femmes et aux filles en situation de handicap, nous avons développé plusieurs outils ou ressources mis à votre disposition dans l’espoir que vous les utiliserez pour en apprendre davantage sur le sujet et pour propager le message.
Les médias de la campagne
4 articles sur les thématiques principales de cette campagne
Vidéos
Entrevue
Écoutez l’entrevue réalisée par Marie-Lou St-Onge de Radio-Canada et Johanne Nolin, coordonnatrice de la campagne
Témoignages
Maud
Voici l’histoire de Maud, une femme qui dénonce la violence qu’elle vit dans ses interactions quotidiennes.
Maud, la communication, elle connaît. Que ce soit la langue des signes ou le langage verbal, elle manie l’un et l’autre avec la même aisance. Mais elle appartient au monde des sourds et préfère signer parce que c’est plus riche d’informations et plus confortable.
On pense souvent que le monde des sourds est un monde limité. Maud en ouvre la porte pour nous et nous montre qu’il n’y a pas de limites entre nos mondes. Elle les a franchies, Maud, les limites et ne cache pas qu’elle a travaillé fort pour le faire. Elle-même a complété des études universitaires, a appris la langue des signes en France et souligne que son monde est accessible et plein d’espoir.
Pourtant, Maud ne cache pas la dure réalité de la communication avec une personne qui n’entend pas. Celle-ci a toujours besoin d’interprète et qui dit interprète, dit attente. L’attente nous demande de retenir nos émotions, elle nous empêche de les exprimer, de les verbaliser spontanément. C’est là qu’est la limitation et pour surmonter celle-ci, un gros effort d’empathie doit être fait du côté des personnes qui parlent et s’expriment par elles-mêmes. La personne sourde vit de l’isolement, de la solitude et cela fait peur, quelquefois. La cataloguer différente, c’est se priver d’en apprendre sur elle et de découvrir les richesses que possède toute être humain, elle comprise…
Quand Maud parle de la violence faite aux femmes, elle désigne la meurtrissure de sa dignité. Selon elle, un agresseur peut appartenir à la communauté sourde et être quelqu’un en qui on avait placé sa confiance.
Elle a un joli rêve, elle aussi : tout simplement rendre la langue des signes accessible à tous !
Mélanie
Nous vous présentons l’histoire de Mélanie, une ambassadrice des Olympiques spéciaux.
Mélanie nous dit son handicap avec toute la franchise et l’apparente assurance qui la caractérisent. Née hydrocéphale (excès de liquide céphalo-rachidien dans les cavités du cerveau) et atteinte du syndrome de Chiari (discordance entre la taille du crâne et celle du cerveau, qui aboutit à une malposition du cervelet, le centre nerveux de la coordination), Mélanie ne se laisse pas intimidée par ses caractéristiques et s’implique avec ferveur dans les compétitions sportives (natation, quilles et volleyball) qui la font vibrer et donner le meilleur d’elle-même.
La franchise, la lucidité et la détermination de Mélanie ont parfois été mises à rude épreuve quand elle a dû subir des humiliations et des rappels de sa situation d’handicap. Mais elle sait où trouver du soutien et du réconfort pour repartir du bon pied.
Mélanie veut qu’on sache qu’elle a droit au respect, comme tout le monde. Elle martèle ce mot qui dit à quel point son existence et son implication dans la société sont légitimes et qu’il faut que tout le monde en soit conscient.
La violence faite aux femmes ? C’est quand quelqu’un lui adresse des propos blessants.
De quoi peut bien rêver Mélanie ? On s’en doute un peu ! Devenir ambassadrice mondiale pour les Olympiques spéciaux. Elle l’est déjà au niveau régional et inter-provincial.
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